Valence, le marathon de la résilience
Lorsque j’annonce ma participation à un marathon, les gens me demandent souvent : « Pourquoi ? » Pourquoi, tu fais ça ?
D’autant plus que cette fois, le marathon de Valence (espagne) ne compte pas dans ma quête des 6 majors puisqu’il n’en fait pas partie. C’est donc un marathon « bonus ».
La vérité, c’est que j’adore les « prépa marathon », 12 semaines qui passent si vite et si lentement à la fois. Le cerveau humain a une faculté incroyable à oublier la douleur, à oublier les phrases du genre « bon il est 9h30, quand j’aurai terminé ma sortie longue, il sera 12h30… » à oublier les doutes, les courbatures, la canicule, les trombes d’eau et les pieds qui font flocflocfloc dans les godasses…
Le marathon de Valencia, c’est toujours le 1er weekend de décembre, températures « fraiches », ultra plat, que de la route, en gros, un marathon fait pour moi…
Sauf que parfois, tout ne s’aligne pas comme prévu. J’ai attendu cette prépa toute l’année et quand enfin elle a débuté, je n’ai JAMAIS pu en profiter. Sur le papier, je n’ai raté aucune séance, j’y suis allée qu’il pleuve qu’il vente ou qu’il fasse canicule… Mais cette année, mon cerveau était ailleurs. Mon cerveau était trop occupé au boulot, trop occupé a composer avec ma santé qui, cette année a pris un abonnement pour les montagnes russes, trop occupé avec des problèmes familiaux…
Et jusqu’au bout cette aventure aura été « une blague » puisque ma sœur qui devait être de la partie, a contracté la covid 2 jours avant de partir…
Heureusement, j’ai un chéri qui m’aide à voir dans la vie, le verre d’eau plutôt à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide !
Pour cette nouvelle aventure, j’ai la chance d’avoir à mes côtés ma madre, fan number one sur cette terre, mon père qui va lui aussi courir le marathon et Bastien mon binôme de course qui, malheureusement blessé, a gentiment accepté de venir en terres espagnoles pour me supporter… La météo s’annonce incroyable et notre airbnb à 2 pas du départ/arrivée est prêt !
Après 6h de route, nous arrivons à Valence. Coursettes, miam, dodo.
Veille du marathon
7h00 : nous partons courir avec Bastien. Petit run de 30-35min très lent pour faire tourner les gambettes avant le grand jour. Le soleil se lève, il fait bon, nous repérons le fameux tapis bleu qui me mènera demain, tout droit vers l’arche d’arrivée. J’ai déjà envie de chialer.
Douche, petit déj et nous partons récupérer les dossards. C’est un peu la mission, parce que cette année, le lieu est situé à 10km de là. Nous faisons la queueleuleu pendant un long moment, quand ENFIN le graal est entre nos mains, le dossard 14277 pour moi et le dossard « Marcello » pour mon papa.
Bastien aussi récupère son dossard. Si jusqu’à présent, il faisait bonne figure et tenait bon… d’avoir son dossard entre les mains le ramène à la réalité… Demain, il ne prendra pas le départ. J’aimerais avoir les mots pour le réconforter mais ayant vécu la même situation sur le marathon de New-York, je sais que quoi que je dise, rien n’enlèvera pas sa peine.
Après-midi tranquille, tentative de sieste. Repas, repérage du parcours pour les supporters, diner et dodo.
Je visualise le parcours mentalement, relis pour la 153ème fois le message d’encouragement ma coach d’amour, qui elle aussi sera au départ demain, je pense aux copines, Fanny, Camille… Le stress m’envahit…
Marathon de Valencia : Jour J
Tout est prêt ! Pas de place au hasard ce matin : petit dej, tenue, chaussures, ravito: on fait tout comme d’hab.
Derniers bisous, derniers regards et nous partons avec mon père en direction du départ. Nos chemins se séparent à l’entrée de nos sas respectifs. Je commence à trottiner pour faire monter le corps en température. Visiblement une nana en robe de chambre et plaques carbones fait sourire puisque tout le monde me regarde et me fait des petits gestes sympas. Bah quoi ? Tu as le style ou tu l’as pas…
Je retrouve Chloé ou plutôt Chloé me trouve. Nous nous connaissons des réseaux et nous nous étions vues pour la 1ere fois sur le départ du semi de Lille. Elle est en canne, elle vise un chrono de ouf, on papote, on rigole jusqu’au moment où on nous fait avancer dans les sas. Là, j’enlève la robe de chambre de mamie tout comme je l’avais imaginé avec Nadia. Nadia, c’est mon amie avec qui j’ai préparé le marathon du côté mental de la force. Psychologue de métier, elle m’a aidé sur les 3 dernières semaines de prépa à faire comprendre à mon ciboulot que j’étais capable de courir ce marathon même dans la situation actuelle.
On avance encore, musique à wek « che confusioné, sara perché ti amo, é un’emozioné ché crescé piano piano… » Ti amo de sara perche LA chanson qui a retourné mes fêtes de la madeleine cette année. Je me souviens avoir pensé « Allez Charlotte tu es à la maison ». Je trouve toujours « drôle » ces dernières minutes avant le départ d’un marathon. On est entouré de milliers de personnes, pourtant, c’est à ce moment précis où on se sent le plus seuls. Seuls face à nous même, face à ces semaines de prépa terminées, face à l’objectif du jour qui nous tend les bras.
Même si je sais qu’aujourd’hui ça va être dur, s’il n’y avait pas un petit pourcentage au fond de moi-même qui y croyait, je ne serais pas au départ. Initialement, je voulais battre mon chrono de Chicago soit faire moins que 3h23. Je voulais faire 3h20. Et l’objectif secret (on à tous des objectifs secrets faites pas style…) était de faire 3h19’59. Mais vu les circonstances, maintenir un 3h23 serait déjà miraculeux.
Il est trop tard pour faire des plans sur la comète… Qui vivra verra… Le top départ est donné, c’est parti pour 42km et 195m…
1er semi : du km 0 au km 21
Nous partons en empruntant le pont qui surplombe l’arrivée. Au bout de 50m, sur ma gauche j’entends un bruit de poche plastique puis un bruit lourd. Un mec vient de se récher de tout son long en s’emmêlant les pieds dans un sac poubelle. Hé bin, il commence bien lui.
1er km en 4’37, c’est trop rapide mais c’est normal, les départs sont toujours speed. Je me cale ensuite sur une allure de 4’41, un poil au dessus que l’allure travaillée, mais n’oublions pas que j’ai des chaussures qui courent vite aux pieds… Je suis très très concentrée. Je sais que ça sera la clé pour aller au bout de ce marathon. Au km5, déjà, je remarque qu’il y a un décalage entre ma montre qui sonne le km et le panneau qui annonce le km. Pas de beaucoup, mais quand même 100 -150m. J’essaye donc de m’appliquer à rester sur la ligne bleue.
A des moments, je suis hyper gênée par l’enchainement ombre/soleil, j’ai du mal à voir où je mets les pieds, c’est un peu la panique.
Km7 : ça sent le poulet du dimanche. J’ai une pensée pour Fanny. Je me souviens avoir pensé : « après tout, c’est simplement une sortie longue du dimanche entre copains. »
km10 : 1er test de ravito. A l’entrainement, je n’ai jamais réussi à tenir l’allure lorsqu’il fallait boire et manger. Sur ce marathon, grâce à ma cops Alicia, je suis totalement autonome. A l’arrière de mon short, elle m’a cousu une double poche de l’espace qui me permet de ranger mes gels et ma gourde. C’est si bien fait, que rien ne bouge, tout tient bien et a sa place. Miracle du marathon, ce 1er ravito se passe hyper bien.
km 13 : C’est là que je vais retrouver ma mère et Bastien pour la 1ere fois. Ma mère à tout prévu : pancarte, pouet-pouet et confettis. Impossible de les rater. Sauf que le km13 est BLINDAX !! Des gens partout ! Aussi bien sur les trottoirs, que dans la course en elle-même. Je ne sais pas s’il faut que je regarde à droite ou à gauche. Et à nouveau ces passages ombres/soleil ne me facilitent pas la tâche. Peut-être qu’ils se sont mis plus loin, vers le km14 ? Je ne les vois pas. Ca me fou un petit coup au moral, d’autant que depuis 2 km je ne suis pas très bien.
Mais je m’interdis de ne pas être bien, pas déjà ! Parce que ne pas être au top au km13 lorsqu’on part pour un semi c’est jouable, pour un marathon, beaucoup moins.
Je me mets alors à me raconter des petites histoires et penser aux personnes qui m’ont dit « Tu penseras à moi sur ce marathon quand ça sera dur« . Nadia, bien sûr qui m’a donné toutes les clés pour réussir, Suzzy évidement que j’imagine en train de réussir, Yoann qui ne peut plus courir et Romain qui m’a dit que de toute façon la douleur n’était rien comparé au fait que j’étais condamnée à manger toute ma vie du pain sans gluten dégueulasse… Haha.
Ces pensées ont le mérite de me distraire quelques instants.
km21 : je sors déjà les rames… tout est à refaire…
Du km 21 au km 29
J’en chie ma race. Oui c’est moche comme formulation mais c’est vraiment ce que je ressens à ce moment là. D’autant que l’écart entre le panneau et ma montre s’est encore creusé, quasiment 400m maintenant. Et je viens de réaliser que si ma montre m’indique une moyenne de 4’42, au vu du décalage, je cours en fait plus lentement.
km 26 : « normalement » je dois voir ma mère et Bastien ici aussi. Je m’accroche à cette idée. Cette fois, je vois au loin la pancarte de ma mère. Arrivée à leur niveau, je souris mais la vérité est toute autre. La prochaine fois que je les vois c’est dans 3 km puisque le parcours fait comme une sorte de U qui leur permettra de juste traverser la rue pour me voir à nouveau.
Une fois les avoir dépassé, c’est la traversée du désert. Mentalement je n’y suis plus. Si jusqu’à présent je courais plus ou moins avec les mêmes personnes, je me fais doubler par des paquets entiers de gens et la fille que je suis depuis le début s’arrête.
Le km26 c’est ce fameux km où mon corps m’avait lâché sur le marathon de Londres.
Cette fois, c’est pas la même sensation, c’est pour ça que je me dis « écoute, c’est pas grave, ralenti, profite du marathon, l’essentiel est d’arriver »
km 29 : en toute honnêteté, je ne sais pas si j’ai vu ma mère et Bastien. Je n’ai pas vraiment de souvenir de ce passage. J’essaye de m’évader mentalement et toute distraction pour me faire sortir de cette phase difficile est bonne à prendre. Je décide de boire un coup. Au moment, où je baisse ma gourde pour la replacer dans ma poche, je remarque une silhouette que je connais devant moi…
Du km 29 au km 39
… Mais ?! C’est Bastien !
Mon cerveau se fissure alors en 2. Mais nooon pourquoi il est déjà là ? On avait dit au km32. Mentalement faire les 10 derniers ensemble c’est bien plus simple que faire les 13 derniers…
Et l’autre moitié de mon cerveau crie « HALLELUYA » !! Si ça se trouve, s’il est là c’est parce que je suis en train de foutre en l’air mon marathon ! Ou si ça se trouve il est venu maintenant parce que c’est encore possible ? Ou alors il a vu la détresse dans mes yeux… Quoi qu’il maintenant il est là et je peux passer en pilote automatique.
Du km29 au km33 aucun mot ne sort de nos bouches. Nous courons en silence mais je sais qu’il sait que je l’ai vu.
Au km33 c’est moi la première qui brise le silence en lui demandant si on a passé le km33. Ma montre à maintenant un décalage énorme d’environ 800m. Il me donne mon dernier gel que je prends alors que je n’en ai PAS DU TOUT envie. Mais je sais que cela sera utile sur la fin.
A partir de ce moment, Bastien commence à me parler avec des petits mots gentils comme « Allez c’est bien, c’est top ce que tu fais, continue. » De temps en temps, je le vois prendre son téléphone et faire des calculs savants avec le tracker pour savoir quel sera mon temps à l’arrivée. C’est drôle parce qu’il cache un peu l’écran de son portable pour pas que je vois. Limite je ne sais plus combien font 2+2 donc c’est vraiment pas maintenant que je vais savoir faire des estimations.
km 34-35-36 : les encouragements de Bastien se font de plus en plus insistants… « Déconnecte ton cerveau Charlotte… Allez le RP est encore jouable… Chaque foulée compte… » Il a tellement raison mais je suis morte dans le game.
km 37-38-39 : j’ai un coup de « mieux ». Est-ce l’effet du gel ? Est-ce que Bastien accélère un peu ? Il n’empêche que nous nous remettons à doubler des gens petit à petit.
Son soutien passe au level supérieur « Allez Charlotte c’est quoi 5km dans toute une prépa ? » « Ne regarde pas par terre c’est devant que ça se passe » Je me parle aussi en moi-même « Allez Charlotte, t’es pas en EF bordel, si tu n’accélères pas maintenant, quand est-ce que tu le feras ? »
km39 à l'arrivée : welcome to hell
km39 j’ai envie de crever, Bastien ne me lâche plus d’une semelle avec ses « allez accélère, allez accroche » « pense à ton père qui passe juste le semi, à ta mère qui s’est sans doute perdue (oui Maman, je balance, il a dit ça haha), à Djone qui lui aussi est en compet à ta sœur qui est malade, à tes chats… »
Mon corps hurle de douleur, j’ai l’impression que j’ai laissé le peu de force qu’il me restait sur les 3 derniers km. Je glisse sur les petits bouchons des bouteilles au niveau des ravitos, je me tords la cheville sur une grille, j’ai l’impression qu’à tout moment mes jambes vont lâcher…
Ce décalage entre ma montre et les panneaux officiels sonne comme une double sentence. Comme si je revivais 2 fois le même km. Km40 à ma montre… puis 800m plus loin à nouveau km40 sur le « vrai » panneau. Mentalement terrible.
Au loin, j’aperçois le bâtiment de la cité des arts et des sciences synonyme d’arrivée. Cette ligne droite est interminable. Où est ce PUTAIN de tapis bleu ? Les encouragements de Bastien ne sont plus des encouragements, littéralement il m’HURLE dessus. « Accélère ACCÉLÈRE » … 800m Charlotte ALLEZ ! Tu t’es pas faite chier toute une prépa pour abandonner… »
Je cours, je pleure, je tente de respirer, mes yeux sont rivés sur l’arche d’arrivée…
ENFIN, enfin on y est ! J’éteins ma montre et vite je me dirige sur le côté pour m’appuyer sur un rebord. Je suis à bout, j’ai tout donné. Tout. Je dois vraiment être dans un sale état car un mec de la sécu vient me voir pour me demander si tout va bien. Je suis essoufflée comme jamais mais oui, je crois que tout va bien.
Nous descendons du tapis bleu, ma montre met 1000 ans à charger l’activité…et quand enfin elle se synchronise, elle me révèle un 3h23 inespéré ! 3h23 record égalé ! Je m’appuie à nouveau sur une grille… « c’était si dur » …
C’était si dur ces 3 derniers mois d’une manière générale, c’était si dur de tout concilier, ça été si dur de ne pas craquer, d’être le soutien de tout le monde, ce marathon était SI DUR BORDEL DE MERDE ! Ce 3h23 vaut de l’or ! Toutes mes émotions se mélangent et je m’effondre en larmes sur cette barrière en métal puis dans les bras de Bastien.
Nous partons chercher la médaille. J’ai mal partout, j’ai envie de m’affaler par terre, j’ai envie d’hurler de fierté, j’ai envie d’appeler Suzzy, de lui pleurer dans les bras pour lui dire qu’ON a réussi !
On reste au sol et au soleil un moment, je réalise peu à peu ce qu’il vient de se passer et surtout je réalise que sans Bastien je serais encore en train de courir. Est-ce que j’ai fait 800m de plus ? Oui ! Est ce que si j’avais couru « tout droit » j’aurai battu mon record de quelques secondes ? Certainement. Est-ce qu’on s’en fou ? CLAIREMENT.
Nous partons doucement rejoindre ma mère qui nous attend un peu plus loin. Elle aussi a vécu une sacrée matinée à courir d’un point à un autre pour m’encourager ! J’espère que mon père va bien. Notre airbnb est tellement proche de l’arrivée, que j’ai le temps de rentrer me doucher avant de ressortir pour l’encourager au niveau de l’entrée du tapis bleu.
Allez papaaaaaaaa Allezzzzz ! Ah non merde… c’est pas lui ! Un groupe de filles posté juste en amont nous répond « en même temps c’est sûrement le père de quelqu’un quelque part » Génial.
Cette fois c’est bien lui qui arrive, j’hurle comme une pestiférée avec ma pancarte et j’ai la brillante idée de me mettre à courir pour l’accompagner. Au bout de quelques mètres mon corps me rappelle à l’ordre « t’es sérieuse meuf ? » Je me stoppe nette et le regarde jusqu’au bout du bout franchir à son tour la ligne d’arrivée.
Il l’a fait ! Mon père est pour la 2eme fois de sa life MARATHONIEN ! Qu’est ce que je suis heureuse pour lui !
Toute la petite troupe est maintenant au complet. Exténués mais heureux nous rentrons à l’appart nous poser quelques instants avant de ressortir diner. J’ai réservé dans un endroit hyper charmant grâce à ma floflo d’amour pour célébrer les runners du jour. Direction Voltereta Bali, petit avant goût des vacances qui m’attendent dans quelques jours.
On dine, on rigole, on passe un super moment.
Cette journée a été si riche en émotions que je n’en ferme pas l’oeil de la nuit. Je passe une bonne partie de ma night à discuter avec ma copine Olivia, seule debout au milieu de la nuit puisqu’elle habite aux Etats-Unis.
Le lendemain c’est après un brunch copieux que je quitte à contre coeur mes parents et Bastien qui rentrent en France. De mon côté, je prends un train direction Madrid pour rejoindre mon chéri. Dans le train, je craque à nouveau. Je pleure seule comme une dinde tout en discutant avec Suzzy par sms.
J’arrive en fin d’aprem à Madrid où je retrouve mon chéri. Lui aussi était en compet ce weekend et il ne rentre pas les mains vides puisque monsieur revient avec le titre de champion de France in da pocket ! Après des mois de travail acharné, nous nous envolerons le lendemain, direction Bali, pour des vacances, je le pense, largement méritées…
Lorsque j’annonce ma participation à un marathon, les gens me demandent souvent : « Pourquoi ? » Pourquoi, tu fais ça ?
La vérité, c’est que terminer un marathon c’est se sentir vivant, capable, inarrêtable… C’est un voyage de 42km au plus profond de soi. C’est aller puiser dans des ressources inconnues. Terminer un marathon est une claque, qui, en une fraction de secondes vous fait basculer de la douleur à la fierté et répond à chaque fois, à tous les « pourquoi ».
<3
Bastien, Suzzy, je vous dédie cet article. Ce marathon je vous le dois. Merci d’y avoir cru dès le début…Et ce, bien plus que moi !
Poah ce résumé est dingo ! Oui j ai versé ma larmichette …je suis si fière de toi ! Et tu peux être fière de toi .Bravo d être cette belle personne tu forces l admiration… je t aime plus que toi ❤️
oowwwwww moi aussi je t’aime maman <3
Punaise !! J’en chiale. Bravo ! Tu es incroyable.
merci vraiment du fond du coeur !
Des frissons tout le long tu es un exemple
Merci Titi !!
Bravooooo Charlotte, tu es mon héroïne ❤️❤️❤️
OWWWW <3