Semi-marathon de Valencia : me revoilà !
Après 6 mois de galère… entre blessure à la cuisse et changement de traitement pour la thyroïde, on dirait bien que je suis de retour les gars ! Résumé de ce weekend sur le semi-marathon de Valencia.
J’ai mon dossard pour le semi-marathon de Valencia, depuis le début d’année 2024. A la base, je m’étais inscrite à cette course pour tenter de battre mon RP sur semi (1h31’52) sauf que je n’avais pas vraiment prévu choper un covid long me faisant vivre l’enfer sur le marathon de Boston et galérer pendant 6 mois…
6 mois de kiné, ostéo, douleurs, crampes, footing à deux à l’heure et remise en question… Mais OH miracle, depuis début octobre, il semblerait que mon cuissot veuille bien me laisser un peu tranquille ! Même s’il y a du mieux, je ne vais pas vous faire un dessin, un semi-marathon ne se prépare pas en 2 semaines 1/2.
Mais j’ai une coach en or, qui a su trouver un objectif à la fois plus cool tout en restant ambitieux. D’ailleurs, elle sera à mes côtés tout le weekend car nous avons pris part à un chouette projet…
Finishers x la team SuzzyOne
Cet été Finishers a contacté Suzzy pour lui proposer de réaliser une vidéo focus mettant en avant la relation élèves/coach. Il fallait juste qu’elle trouve 2 personnes de sa team qui avaient prévu de s’engager sur une même course, au mois d’octobre. Et comme Juliette et moi avions prévu d’aller à Valence… 2 mails et 1 visio plus tard… Le projet « VENGA VALENCIA » était là.
Juliette, c’est douapita sur les réseaux. Si vous ne la suivez pas vous ratez quelque chose les gars ! Humour décapant, second degré à fond… Sans l’avoir vu « en vrai », je savais que ça allait coller.
Semi-marathon de Valencia : j-3,2,1
Je vais tenter de la faire courte dans ce paragraphe, mais habitant à Pau, la logistique trajet pour me rendre à une course est toujours un vrai combat ! Un bisou aux cats and go !
J’ai la chance d’avoir pu compter sur Camille & Fabien pour partager un petit bout de cette épopée :
- Train Pau > Bordeaux
- Dodo à Bordeaux chez eux la veille
- Avion ensemble le lendemain à 7h00 du mat’
- Arrivée à Valence
- Métro
- Récup mon airbnb digne du film l’auberge espagnole
- Diner ensemble le soir « chez eux »
Le vendredi, j’ai récupéré Suzzy et le nouveau airbnb. Ensemble, nous sommes allées trottiner. Puis, Juliette, son amie Morgane et Antoine, le vidéaste de finishers, nous ont rejoint le soir, vers 23h00.
Le samedi est dédié au village de la course avec la récupération des dossards, à des petites photos/ vidéos… Le temps est radieux… On a du mal à croire que dimanche, il va flotter toute la journée…
Avant de dormir, Suzzy nous fait son speech de « coach ». Me concernant, elle remet un peu « l’église au centre du village », me rappelant les mois de galère passés, et que l’objectif n’est pas demain mais bien dans quelques mois pour le marathon de Tokyo où j’irai décrocher la fameuse médaille 6 stars finishers. Demain, le but principal sera de tester la cuisse et kiffer la vie ! (la vida siiii)
Plan A : 4’30 au km soit 1h35 et quelques… Et si les sensations ne sont pas là, serrage de dents sur du 4’40 qui sera mon allure marathon.
Enfin, elle ajoute : « sur un semi tu dois être en aisance jusqu’au km16 ensuite, c’est 1 km par 1 km… »
Chef oui chef… Je me couche déter avec l’envie de bien faire.
Semi-marathon de Valencia : Jour J
La météo ne s’était pas trompée… Ce matin, il pleut bien et tout est trempé !
Si je dois être tout à fait honnête, (mis à part pour mes cheveux) je suis RAVIE de ce temps. Courir sous la pluie n’est pas un problème pour moi, bien au contraire.
Réveil 5h30… petit dej and go ! Je voudrais être en avance sur place pour pouvoir m’échauffer tranquille et prendre un bon départ à 8h30.
Bon… Visiblement Monsieur le Uber en avait décidé autrement puisqu’il a décidé de ne pas nous attendre… Ce qui devait être une pré course assez calme s’est transformée en : vite-je-marche-sous-la-pluie-jusqu’au-métro, je-patiente-30min, je-fais-20min-de-metro-comme-patrick-et-ses-sardines et je-cours-jusqua-mon-sas-pour-ne-pas-me-chier-le-depart…
J’ai juste le temps d’ouvrir mon gel pour ne pas avoir à le faire pendant la course, le placer dans la poche de mon short et zéééé partiiiii…
A ce propos, j’ai trouvé le BEST SHORT EVER (oui je crie) J’ai longtemps galéré à trouver un short alliant confort, pratique et avec plusieurs poches ! Visiblement adidas a entendu mes prières ! Le short que je porte ne comporte pas 1 mais bien 3 poches ! Deux latérales, suffisamment profondes pour faire entrer entièrement un téléphone mais aussi assez « serrées » pour assurer un bon maintient. (Quoi de plus insupportable qu’une clé / téléphone / flasque qui se promène dans une poche trop lâche ?) La dernière se trouve à l’arrière et idem, hyper pratique !
Le départ est très mouvementé, il y a beaucoup BEAUCOUP de monde. Je suis le plan et ne m’enflamme pas à partir comme une tarée (pour une fois).
km3 je suis censée voir Suzzy et Antoine… Mais j’ai beau écarquiller les yeux, je ne vois rien… Il y a tellement de gens ! D’un coup j’entends hurler une nana avec une capuche bleue : C’est elle, ma coach est là ! Je souris, et lui signifie que « ça va ».
C’est vrai en plus, ça va bien, les jambes semblent répondre, les poumons aussi… Mais ne crions pas trop vite victoire… nous ne sommes qu’au début de la course.
Les km s’enchainent et je suis hallucinée de la facilité avec laquelle je cours. Bien sûr je ne suis pas en footing du dimanche, mais j’arrive à poser ma respiration et rester régulière dans mon allure.
km9 : 1er ravito, je perds un peu le rythme en essayant de manger/boire mais je ne panique pas.
km11 : toujours autant de monde à mes côtés et bien plus d’ambiance qu’il y a quelques mois sur le marathon. D’ailleurs je reconnais des passages. « Ah ouais au marathon j’étais beaucoup moins fraiche à cet endroit là »
Du km 12 à 14, j’ai un petit passage à vide. Je perds un peu ma concentration, mais je remarque Monsieur Dinosaure qui semble avoir le même rythme que moi. Parfois, il passe devant, parfois c’est moi, mais finalement, quelques mètres plus loin nous finissons toujours par nous retrouver. J’essaye aussi de faire un check-up interne : respiration ok, guiboles ok, il faut un peu plus forcer qu’au début mais globalement tout va bien.
km 16 : Je repense aux mots de Suzzy « être en aisance jusqu’au km16 » Nous y sommes et tout va bien. Du coup, je fais quoi ? J’accélère ? Non non Charlotte, calme toi, il en reste encore 5 ! Si ça se trouve dans 500m tu vas faire le pet’. Et puis je me mets à penser à Camille & Fabien, j’essaye de faire des calculs… A mon avis, ils sont arrivés ou pas loin !
17-18-19-20 … Tout va bien ! Mais ENFIN c’est quoi ce semi ? Mis à part, le sol trempé, les plaques d’égouts hyper glissantes, les flaques d’eau gigantesques et les rafales de vent tout me semble assez facile. Bien plus facile que ce que je ne m’étais imaginé en tout cas.
Oultimo kilometrooo : Allez on lâche les chevaux… C’est ce que j’ai pensé mais mes cuisses n’ont pas semblé être ok. Ça fait quelques kilomètres qu’on a un p**** de vent de face et pour maintenir l’allure, je dois forcer. Et pour nous (je dis nous parce que tout le monde y a droit) achever, des flaques ou plutôt des LACS qu’il faut traverser et qui fusillent l’allure. Mais d’où sort toute cette eau ? Je n’ai pas prévu mes brassards !
800m… 600m… 400m…200m… Ligne d’arrivée : 1h35’33 : JOB IS DONE !
Je suis choqued et heureuse en même temps ! Ca faisait bien longtemps (peu importe la distance) que je n’avais pas vécu une course comme ça ! Évidemment qu’on est loin de mon record mais bon, quel plaisir de recourir !!
Je retrouve Suzzy qui m’attend (elle aussi trempée la pauvre). Elle me félicite et nous débriefons sur le chemin du retour. Je vous épargne aussi les détails du retour aussi épiques que ceux de l’aller.
Notez vous : Si vous souhaitez participer au semi-marathon de Valencia, prenez un logement proche du départ/arrivée.
Douche et Suzzy doit déjà partir pour attraper son vol retour. De mon côté, je suis plus tranks car je ne repars que le lendemain (vols beaucoup moins chers le lundi)
Je retrouve avec bonheur Camille et Fabien pour bruncher dans un endroit hyper sympa que nous avions repéré pour ses options sans gluten. Mon couple goal a brillé ce matin avec des « explosages » de RP : 1h12 et 1h17 ! Comment est-ce possible de courir aussi vite ?
Après manger, je retrouve la team finishers pour les dernières vidéos et je file retrouver la meilleure amie de ma Floflo (comme ça vous avez tous les détails haha) qui m’héberge pour mes derniers instants à Valence.
Nous refaisons le monde avec son chéri et leurs 4 chats et je file me coucher, explosée de cette longue journée.
Le lendemain, on prend les mêmes et on recommence : métro, aéroport, avion, atterrissage à Toulouse cette fois, repas en amoureuse avec mon amie Manue puis 2h30 de bus pour rentrer à la zonmé !
Je me couche exténuée mais très heureuse de ce weekend en terres Espagnoles.
Le semi-marathon côté tenue
On ne change pas une équipe qui gagne ! Full adidas pour ce weekend !
- Le fameux short dont je vous parlais plus haut
- Les chaussures qui courent vite
- Les chaussettes respirantes
- Le joli sweat bleu pour vadrouiller
- Survêtements femme pour l’après-course et pour chiller au chaud
Le lendemain, c’est choquée que je découvre les images d’un Valence inondé… Je reconnais des rues dans lesquelles je suis passée seulement quelques heures auparavant… Et toutes mes pensées vont à tous les habitants espagnols, qui vivent encore, à l’heure actuelle, un vrai désastre.
Courage à vous <3
Toujours agréable de te lire et de voir enfin qu’il y a du mieux physiquement.
Tant mieux et bravo de passer ces épreuves !
Une grande pensée pour ces gens touchés par ce désastre en Espagne.