Boston mon 5ème major marathon

Le 15 avril dernier, je devenais pour la 7ème fois marathonienne et j’obtenais par la même occasion ma 5ème étoile dans ma quête des 6 major marathons. Résumé de ce voyage qui restera gravé.

Les 3 jours d'avant course

J’ai l’immmmmmmmense chance pour ce voyage d’être logée chez mon amie Olivia. Si on avait su, que nous, les stagiaires en agence de communication, nous nous retrouverions des années plus tard à Boston et pour mon 5ème major marathon ! Je ne sais pas si on y aurait cru. 

Olivia vit, avec sa petite famille, à environ à 35min de Boston et tous m’attendent de pied ferme ! Ils ont TOUT préparé pour que je sois au TOP du TOP pour le grand jour qui, aura lieu lundi !

Les 3 jours d’avant course sont réservés au retrait du dossard, des balades dans Boston, un apéro chez des amis Français, des moments tranquilles en famille et un run test de 4km veille de couse pour faire tourner les jambes et faire un point sur la situation.

Pour ceux qui arrivent ici sans connaitre les circonstances, j’arrive à Boston blessée. Il m’est arrivé un truc un peu bizarre 1 mois 1/2 avant le marathon. J’ai eu une grippe fulgurante ou un covid – on est jamais vraiment sûr avec les variants et la fiabilité des tests – qui a duré 3 jours. 3 jours où j’étais complétement amorphe, incapable de faire quoi que ce soit pas même soulever la couette de mon lit quand j’avais trop chaud. Breffffff, suite à cet épisode, à partir du moment où j’ai repris le chemin des entrainements, de vives douleurs sont apparues au niveau de mes cuisses. Crampes, muscles qui se tétanisent dès les 1eres minutes de course pour finir en coups de poignards atroces qui m’obligent à m’arrêter.

Kiné, ostéo, marabout, dry needling, étirements, repos, presso, cryo… J’ai TOUT tenté pour apaiser mes douleurs. Mais la vérité c’est qu’elles sont toujours là et que je n’ai pas couru plus de 40 minutes sur les deux derniers mois de prépa… Apparemment c’est plus fréquent qu’on ne le pense et à part attendre que l’inflammation s’en aille toute seule, il n’y a rien à faire. Autre précision, cette histoire peut durer jusqu’à 6 mois…. Sauf que… je n’ai pas 6 mois devant moi.

Mais je sens que c’est possible, évidemment pas à l’allure visée au départ, mais en alternant marche/course, je suis sûre que je peux le faire ! Même mon amie m’a dit : « s’il faut que je te porte sur mon dos, je te jure que tu finiras ce marathon »

gaby

Jour J : Lundi 15 avril 2024

Les 4kms de la veille n’ont fait que confirmer mes sensations. La tête veut, les jambes beaucoup moins ! La jambe droite semble ok, la gauche c’est bien plus compliqué. Mais qu’importe aujourd’hui j’en suis sûre, je terminerai mon 5ème major marathon !

Il faut savoir que le marathon de Boston, ne fait rien comme tous les autres :

  1. Le départ est un lundi
  2. Il n’y a pas de tirage au sort pour y participer* (*cf précisions en bas de l’article)
  3. Le parcours n’est pas une boucle

A ce propos, il est 7h00 quand Olivia me dépose dans le « centre ville » de Boston. Des 100ènes de school bus attendent tous les coureurs pour aller en direction d’Hopkinton, d’où nous prendrons le départ.

Je trouve que l’organisation est hyper bien huilée, il n’y a pas de cohue, tout est bien clair et bien expliqué et ce jusqu’au départ de la course. Comme à mon habitude depuis quelques marathons, par dessus ma tenue, j’ai enfilé la plus belle des robes de chambre, chinée par ma mère, chez Emmaüs. J’ai d’ailleurs droit à des « Oh what a brilliant idea » (a prononcer bri li ante en exagérant sur toutes les voyelles) ou « You look so comfy »  Confortable et surtout au chaud ! Car même s’il fait grand beau, le fond de l’air est bien bien frais, today !

A Hopkinton, le village marathon est plus petit que ce que je m’étais imaginé mais nous avons quand même droit à l’hymne américain en live par une chanteuse et un survol d’avions… J’ai déjà les larmes aux yeux que ça n’a pas commencé…

Étrangeté du marathon, sur le chemin qui nous mène au départ, il y a des distributeurs de crème solaire et des bénévoles avec des pshiiittt qui vous badigeonnent sur demande les bras et les jambes. Par acquit de conscience j’en mets un peu sur mon visage…

school bus marathon boston
village athlete boston major

Autre bizarrerie, il n’y a aucun espace pour s’échauffer. Pas grave, étant donné que je ne vise rien, je m’échaufferai sur les 3 premiers km. Ma stratégie est simple, ne pas DU TOUT forcer sur le 1er semi que j’espère pouvoir trottiner sans m’arrêter… Ensuite… advienne que pourra !

TOP A LA VACHETTE ! On ne m’avait pas menti, on attaque directement par une descente. MAIS, immédiatement après une petite montée. Je me souviens avoir pensé « ouais bah moi déjà cette petite montée ne me plait pas… alors je n’imagine même pas les vilaines côtes annoncées… »

Déjà le 5ème km et TOUT VA BIEN ! L’ambiance est incroyable ! Bien plus folle que ce que j’aurais pensé ! Comme il ne s’agit pas d’un marathon « de centre ville » nous passons devant des maisons. Et vous savez, comme dans les séries, il y a : la maison, le jardin et la petite piste cyclable devant, sans barrière. Les gens sont donc au plus proche de la route en mode « c’est la fête ». Mon amie m’expliquait que le lundi du marathon de Boston peu de gens travaillent, comme si c’était un jour férié marquant le retour du beau temps. Les barbecues, les friteuses, enceintes réglées à fond et les bières sont de sorties ! Un MÉGA apéro en plein jour !

7ème km… Alors que je suis en mode « fête du slip » dans ma tête, d’un coup je ressens une méga décharge dans le haut de ma cuisse gauche. Oh noooon pas déjà… Je fais comme si je n’avais rien senti et continue de me focaliser sur l’ambiance. Je tape dans les mains des enfants, j’applaudis les groupes de musique, certaines personnes sont déguisées, je remarque un type en père noël et je discute même, quelques centaines de mètres, avec un canadien « Sylvain » qui court Boston pour la 4ème fois…

Mais au km15 je dois me rendre à l’évidence… Je ne peux plus plier la jambe gauche. Elle est raide comme la justice et me fait vraiment très mal. Autre truc que je remarque, c’est ma gourde qui est déjà vide ! D’habitude, je peux tenir un marathon entier avec ce que j’ai sur moi. Là, je suis déjà à sec. Comme je le disais plus haut, il fait grand beau aujourd’hui mais je n’ai pas particulièrement chaud. Je ne sais pas comment l’expliquer mais il fait « soif » ! Heureusement le marathon de Boston est le major qui compte le plus de ravitos ! Par 2 reprises, je m’arrête pour pouvoir refaire le plein.

13ème miles et quelques…Le semi… Allez Charlotte ! C’est maintenant que le game commence vraiment ! Le fameux Wellesley college et ses étudiantes qui crient avec leurs panneaux KISS ME est en vue ! Je tape dans toutes les mains et m’arrête pour, moi aussi, avoir mon bisou sur la joue… (calmez-vous)

Ce passage m’a mis du baume au cœur, d’autant que dans très peu de temps, je devrais retrouver Olivia et sa fille.

KM23, une pancarte « ALLEZ CHARLOTTE » attire mon attention, je reconnais Louise et mon amie qui m’hurlent dessus ! Les voir provoque en moi un shoot d’adrénaline, j’ai des fourmis dans tout le corps, comme si j’avais pris l’étoile « invisibilité » de Mario.

wellesley college major marathon
louise boston marathon
wellesley college boston marathon

Mais comme dans Mario, le pouvoir magique ne dure pas éternellement. Le 15ème miles est en approche et c’est maintenant la jambe droite qui montre de sérieux signes de faiblesse… Sans m’en rendre compte, j’ai dû compenser, car à son tour, elle commence à refuser de se plier.

Je me souviens avoir pensé : « Allez dans 1 mile, ça fera 16 et ensuite tu pourras entamer le décompte en faisant 10…9..8..7… »

L’une de mes stratégies sur le marathon a été de ne JAMAIS regarder ma montre et me concentrer uniquement sur les panneaux indiquant les MILES ! Un marathon en miles c’est 26.2 ! Et 26 c’est un chiffre qui est acceptable pour mon cerveau. 26, je l’ai déjà fait sur mes sorties longues du dimanche. Un moyen comme un autre de duper mon cerveau.

Comme je ne peux plus plier les jambes, par 3 reprises ma semelle racle un peu trop le sol et je manque de me casser la figure. Je sens que je ne ressemble a rien quand je cours.

Déjà, on ne peut plus vraiment appeler ça de la course mais plutôt une sorte de « trottinnage » à deux à l’heure. Le plat et les montées me font souffrir… Mais le piiiiire finalement ce sont les descentes… l’enfer sur terre ! Imaginez une nana sur la pointe des pieds, les jambes raides comme des piquets et qui court sur un champ d’œufs qu’il ne faudrait pas écraser…. Le tout en poussant des petits « oouufff » ‘aiie » « oh lala »

Vous l’avez ? voilà.

Et puisque le thème de la soirée est la souffrance… HEARTBREAK HILL est en approche. HEART = coeur, BREAK = casser, HILL = côte…Pas besoin d’être bilingue pour comprendre l’enfer qui nous attend en ce 33eme km de course. Je tente de marcher, mais c’est pire ! Je reste donc avec mon « trotinage style » à une allure proche de zéro.

Au milieu de nos 1569845 messages vocaux, à la question « comment on gère les mégas côtes de Boston ? », Fanny m’avait répondu : « tu te fous le plus proche des gens, tu absorbes leur énergie, tu baisses la tête et tu ne regardes pas en haut » CHEF ! OUI CHEF ! J’ai donc suivi ses conseils en levant quand même de temps à autre la tête pour voir le smile sur le visage des gens. Tout en haut de la côte, comme par magie, Olivia et Louise sont là ! Je traverse difficilement la route pour leur expliquer la situation. Elles m’encouragent, me disent de ne pas lâcher et elles me donnent rdv à l’arrivée…

Dans le dur

On va pas se mentir, les miles suivants ne sont vraiment pas une partie de plaisir. Les encouragements des gens ne suffisent plus et je ne fais même plus d’effort lorsque je croise un photographe. J’ai le visage fermé, je suis dans le dur.

Chaque pas est un combat. J’ai l’impression qu’on m’a greffé des briques sous les muscles des cuisses et que l’homme invisible, version sadique, est à côté de moi avec un grand pic qu’il s’amuse à me planter tous les 3-4 mètres.

Mais je continue de trottiner. Ok je suis lente mais j’avance toujours et je suis quand même plus rapide que les marcheurs.

J’ai opté pour une nouvelle technique pour fractionner encore un peu plus la course. Depuis le mile 18, je m’arrête à tous les ravitos (tous les 2 miles) Ce sont de loooongues tables avec d’abord de la Gatorade à l’orange puis de l’eau. Ma technique est la suivante : Je prends le 1er verre de Gatorade que me tend le 1er bénévole situé sur la 1ere table. Je marche marche marche marche tout en le buvant. Lorsque la transition Gatorade/eau arrive, je rends mon gobelet, et le remplace par celui contenant de l’eau et à nouveau je marche marche marche marche jusqu’au bout de la dernière table avant de m’hurler dessus ! Allez Charlotte repars… REPARS !

Malgré la douleur le mental est là. Toujours. Je ne sais pas comment l’expliquer. A aucun moment je ne pense m’arrêter ou abandonner. Je sais que j’irai au bout. J’en suis convaincue.

Au bout d’une longue ligne droite, je vois le panneau km40, « C’est gagné » Déjà les larmes me montent… J’ai envie d’accélérer mais je refuse de le faire. 2km c’est encore bien long ! Surtout que j’ai bien étudié le parcours et je sais qu’il reste un dernier obstacle. Le passage sous un pont au km41. D’abord la descente pour passer en dessous… aie aie aie aie je pousse de petits couinages de douleur agrémentés de quelques jolis mots « fleuris »… Puis la montée qui me fracasse encore un peu plus les jambes.

Je n’ai tellement plus de jus, qu’une fois de plus mon pied gauche frotte le sol, j’en perds l’équilibre et je suis obligée de faire de grandes enjambées – non sans douleur – pour ne pas tomber. J’entends les gens autour de moi faire un « haaaaaaannn » de peur.  Il n’y a pas qu’eux qui ont flippé ! J’ai failli nous faire un remake de Bruges*

*Je m’étais explosée au sol trébuchant sur une racine dès le km3, finissant avec un bon œuf et le genou en sang.

et contrairement à Bruges, je ne suis pas sûre qu’à ce stade du marathon, j’aurai été capable de me relever.

« Allez Charlotte reste lucide ! D’ailleurs, ça fait combien de temps que je cours ? » Toujours sans regarder ma montre, j’essaye de faire le parallèle avec le marathon de New York que j’ai couru avec mon père. J’imagine que ça fait 4h45 voir plus, je ne serai pas étonnée de voir 5h  à ma montre…

Pas le temps de me lancer dans des calculs savants, je reconnais les dernières rues des vidéos youtube. Virage à droite, puis au bout à gauche et l’arrivée sera là ! L’ambiance monte d’un cran ! J’arrive au bout de l’avenue, la finish line est en vue ! On m’avait dit : « tu verras cette dernière ligne droite d’environ 600m est interminable »

J’ai le cœur qui s’accélère et le smile jusqu’aux oreilles. Cela fait des km et des km que je souffre et que je serre les dents pourtant, je ne suis pas d’accord et voudrais que ces 600 derniers mètres ne s’arrêtent jamais ! Je me souviens avoir pensé : « Profite, c’est pour ce moment que tu cours des marathons »

Je n’ai plus mal nulle part, j’ai l’impression de courir en slow mo comme dans les films, tantôt j’entends la foule hurler, tantôt je n’entends plus que mon souffle… Et alors que j’entame les derniers mètres un cri « aigu » me sort de mon flou… Je tourne la tête… C’est Olivia et Louise ! Quoi ?! Comment est-ce possible ? Elles ont réussi, je ne sais comment, à se frayer un chemin pour me voir franchir la ligne d’arrivée ! Mon bonheur monte encore d’un niveau, je leur fais de grands coucous tout en étant complètement sidérée par la situation !

boston major marathon
dans le dur boston marathon
finish line 5eme major marathon

Je suis finisher de mon 5eme major marathon

finisher boston marathon
finish line arrivee 5eme major marathon
loulou olivia

Je franchis la ligne toujours avec un immense sourire. J’éteins ma monte, qui, comme à valence mets 10000 ans à charger l’activité. Je regarde une fois, deux fois, trois fois… Elle n’arrive pas à se synchroniser. Je me dis que c’est mauvais signe et qu’elle n’a jamais dû être utilisée aussi longtemps ! Je décide donc de choper mon téléphone pour immortaliser l’instant.

J’appuie sur play et découvre ma tronche toute rouge avec des mèches de cheveux dans tous les sens ! C’est vrai qu’il a fait du vent sur ce marathon. Je souris, je bafouille quelques mots et… la suite vous la connaissez. Les nerfs lâchent… J’ai eu tellement mal… Mélange de soulagement de fierté… Bordel de merde je crois que je suis en train de réaliser que même boiteuse je viens de terminer mon 5ème major marathon.

Enfin ma montre décide de coopérer et le temps qu’elle indique me stupéfait. Quatre heure zéro zéro et 15 secondes à 10000 lieues de ce que j’ai vécu. Un peu comme pour les températures à la météo. Marathon 4h ressenti 12 ! 4h00 ? Vraiment ? Avec tous mes arrêts pour remplir ma gourde ? Le bisou a Wellesley ? Toutes ces mains dans lesquelles j’ai tapé ? Pour parler à Olivia et Louise ? Pour tous ces ravitos en mode marche nordique…. IN CRO YABLE !

Je reprends mes esprits, m’avance pour récupérer ma médaille et recracouille un peu dans les bras de la bénévole qui me fait le câlin du siècle !

Quelle course putain quelle course ! Tellement différente de Valence il y a 4 mois. Tellement loin du RP aussi mais RAF je suis si heureuse !

Maintenant l’objectif est de retrouver Olivia et Loulou. Nous nous sommes donné rdv devant le Nike Store…. Juste à côté du magasin de cookies Levain. J’ai eu le bonheur de découvrir qu’il y avait également un Levain à Boston. Les meilleurs cookies du monde se sont exportés en dehors de New-York pour mon plus grand bonheur ! Olivia retrouvée, elle me félicite comme never ! Je suis si heureuse de les retrouver !! Et comme un bonheur n’arrive jamais seul… Elle m’informe que Levain offre un cookie à tous les finishers du jour !! (Pour ceux qui se posent la question OUI Levain propose un cookie sans gluten)

Direction la maison ! En chemin, Olivia me demande « tu as envie de manger quoi ? » Je ne réfléchis pas 2sd « DES FRITES !! Tout le parcours j’ai senti l’odeur du barbeuc et des frites ! J’en rêve ! Gabriel que nous récupérons à l’école sur le chemin semble tout à fait d’accord avec cette idée.

(Merveilleuse) douche, découverte des coups de soleil (comme quoi la crème hein…) et des petits bobos (ampoule, ongle noir) et nous partons faire les courses. Encore une fois Olivia s’occupe de TOUT ! « Mais attends laisse moi faire ça » « chuuuut toi tu as couru un marathon, tu te reposes ! » Quelle amie parfaite !

Pour l’apéro, j’apprends à Gabriel (4ans) à faire des petits crackers maison. Puis, nous dinons ensuite tous ensemble « en famille » avant d’aller tous nous coucher par cette journée riches en émotions.

boston marathon finisher 5eme major
levain cookies

Le jour d'après...

Le jour d’après marathon ou plutôt devrais-je dire LES JOURS d’après sont terribles ! Je ne sais pas si j’ai déjà eu mal aux guiboles comme ça, même après mon 1er marathon à Amsterdam je n’étais pas dans un si sale état ! Courir un marathon blessée n’a pas été la plus intelligente de mes idées. Mais c’est fait et si c’était à refaire, je recommencerai.
Pour mes 3 derniers jours à Boston, je profite du coworking de mon amie pour bosser et pour aller me promener (à mon rythme) dans Boston. Je profite de chaque instant ici et quand il est l’heure de partir c’est le coeur serré que je dois leur dire au revoir.

Boston restera un souvenir incroyable. D’une part, j’ai adoré la ville, les gens et la « vibe » si propre aux usa. Ensuite et surtout je retiendrais de ce voyage l’incroyable gentillesse ? Bienveillance ? Générosité ? Accueil ? d’Olivia, Julien, Louise et Gabriel.. MERCI vraiment du fond du coeur pour TOUT ! Aucun mot n’est assez fort pour exprimer toute ma gratitude ! Vous avez été plus que parfaits !!! 

Et enfin, même si je me savais « solide » du côté mental de la force, cette expérience m’a fait passer un step. Je me sens comme indestructible. Tout comme a Chicago, je suis partie seule, j’ai couru ce marathon seule et j’ai franchie cette ligne d’arrivée seule. Ce marathon je me le dois et je suis fière d’avoir été au bout sans flancher mentalement. Pour ça, ce marathon restera gravé et m’a donné envie d’aller encore plus loin !

Évidemment courir un marathon ne s’invente pas et je dois également remercier Suzzy qui une fois de plus, a dû s’adapter à mes couacs physiques…. Merci Suzzy dêtre montée dans le manège des montagnes russes avec moi ! haha.

Pour conclure, MERCI aussi à vous pour tous vos petits messages, l’aventure ne fait que commencer…

medaille boston marathon
love boston marathon

Les + et les - de mon marathon : le bilan

Les gros plus de mon marathon :

  • L’ambiance électrique qui m’a portée tout au long du parcours
  • Ma tenue : zéro frottement, zéro brûlure ! Vraiment cette collection adizero de chez adidas est incroyable ! Que cela soit le short, les shoes et le t-shirt. Les matières sont folles, respirantes. Je sais déjà que je porterai ce short sur mon prochain semi. La poche latérale est idéale pour mettre le portable à l’entrainement et les gels les jours de course ! ARCHI VALIDE ! Et si vous êtes à la recherche de nouvelles chaussures pour faire péter le RP, je vous conseille d’aller yeuter la catégorie chaussures running femmes.
  • Les ravitos hypppper nombreux
  • Le mental qui n’a pas flanché à un seul instant
  • Et évidemment mon amie qui m’a boostée ! Quel bonheur d’avoir des supporters !!

Les petits moins :

  • Ma blessure bien évidement (je ne recommande pas du tout de faire un marathon blessé(e)
  • Le manque de WC sur le village athlète et sur le chemin du départ (trop peu nombreux à mon sens, une queue interminable pour y accéder)
  • Pas d’espace pour s’échauffer avant le départ (Ce qui peut être problématique pour ceux qui visent un RP)

ps : Après le marathon, j’ai reçu des tonnes de messages me demandant des infos sur les majors marathons. Vous trouverez en cliquant ici un article complet avec les modalités d’inscriptions, comment fonctionne le tirage au sort, la charity, les temps qualifs…

Cet article a 4 commentaires

  1. Rémy

    Une bien belle performance et aventure ! Génial de te lire on voit que tu la vécu à fond !!! Encore félicitation !

  2. Toñi 64

    Magnifique ! Bravo Charlotte. Très émouvant. Je t’ai suivie via l’appli et je me disais : cette nana est incroyable. Malgré les douleurs, sa blessure elle est là !! Une vraie guerrière.

  3. Zouzou

    Ma warrior à moi !!portée par un mental d acier (même si l inquiétude m’à rongée pendant 4h…) je dois avouer que tu peux être fiere de toi ! quelque part il faut un brin de folie et …. un bisou magique ❤️

  4. Christophe

    Très émouvant comme récit. Impressionnant ça donne vraiment envie de courir sur tes traces. Merci Charlotte. Au plaisir de te croiser sur une ligne de départ. Bon rétablissement à toi

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