Behobie - San Sebastien : the semi

Behobie - San Sebastien : THE semi

Il y a un an Béhobie – San Sébastien était mon tout premier semi. Je l’ignorais alors mais il allait être le premier d’une très longue série…

Cette année, j’ai participé à des dizaines de courses, en France comme à l’étranger pour finir en apothéose il y a pile poil un mois avec le Marathon d’Amsterdam.
Pourtant, durant toute cette année, jamais je n’ai retrouvé nulle par ailleurs une ambiance et une organisation aussi géniale que celle de Béhobie- San sebastien !

Behobie - San Sebastien : THE semi
sas de départ sac poubelle

Dimanche 12 novembre, la team recoq is back !

Après une nuit bien au chaud sous la couette à écouter tomber la pluie, il est temps de se lever et se préparer pour le semi.

Comme je le disais, le semi-marathon de Béhobie San-Sébastien est le tout premier semi de ma « carrière » de coureuse.
L’année dernière, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, je n’étais pas non plus vraiment entrainée pour réaliser ce genre de distance étant plus habituée aux petites courses. Physiquement cela avait été dur, avec pas mal de douleur à partir du 13ème km.

Cette année c’est différent, j’ai enchainé les semi, une préparation de 3 mois pour mon marathon et bien évidement les fameux 42km le jour J à Amsterdam.
Depuis j’ai bien entendu ralenti la cadence des entrainements, je suis partie souffler à Barcelone avec ma meilleure amie mais j’espère que je me sentirai plus à l’aise malgré les 3 vilaines côtes et que mon chrono sera meilleur !

J’aimerai faire 1h45.

Nous partons avec mon père en direction de San Sébastien.
Sur la route, météo est exécrable : bruine, vent, froid, pluie… On ne serait pas mieux au lit !?
Nous garons la voiture dans un parking sous terrain proche de l’arrivée, laissant à l’intérieur, un sac d’affaires chaudes et sèches pour après la course.
C’est muni de nos plus beaux sacs poubelle que nous marchons en direction de la gare pour prendre le topo qui nous mènera sur le lieu de départ.

Dans le train nous sommes serrés comme des sardines, ça discute chrono, RP et ça sent la crème chauffante…
Une fois à Irun, nous sommes dirigés vers des bus, qui nous rapprochent de Béhobie, lieu du départ.
L’organisation est super bien rodée, les bus, se suivent, quand un est complet un autre prend sa place et ainsi de suite, nous n’avons pas à attendre et tant mieux vu le temps !

dossard course
sarah et bastien

Arrivés sur place, j’espère retrouver Sarah et Bastien mes heureux gagnants du concours mais impossible de les reconnaitre parmi 35000 personnes vêtues de ponchos et sacs poubelle…

Nous repérons la banderole 11h10 et la suivons jusqu’à la ligne de départ.
Encore une fois, ce système de sasse est super en place ! Impossible de se perdre, tout est bien expliqué ! En fonction de notre numéro de dossard et de notre couleur, un horaire nous a été attribué. Pas de panique pour les têtes en l’air… Les organisateurs ont pensé à tout car ces infos sont aussi inscrites sur notre dossard !

Plus que quelques secondes avant le départ, l’ambiance monte le DJ nous chauffe et entame le décompte 6.. 5…4…3…2…1

GooOOoOOOOo !
Pour une fois, je ne suis pas trop dans les bouchons et j’arrive rapidement à trouver mon rythme !
C’est fou, malgré le temps pourri, les spectateurs sont là et les 1ers « Aupa » « Venga » se font entendre !

Un couple de vieux shnock décide de traverser la foule à 2 à l’heure avec le parapluie bien en avant en mode bouclier pile devant le petit groupe avec lequel je me trouve.
Y’en a vraiment marre des gens qui font ça ! Être obligé de s’arrêter pour les contourner ou pour ne pas tomber alors que l’on est en pleine course ça me rend folle !
Je ne suis pas du genre violente mais cette fois s’en est trop ! Je tape un grand coup dedans en gueulant « sérieusement ?! »

Du coup, je me chope un point de côté de l’espace et ma contracture au diaphragme se réveille. Je souffle, je serre mes abdos, je les relâche, je sors le ventre, le re rentre… Wow ça part mal !

Les km défilent très vite et déjà nous arrivons au 5ème tant redouté pour sa fameuse côte de 2km…

Behobie - San Sebastien : THE semi

Objectif limiter les dégâts : doucement mais sûrement j’avance, cette année je double même des gens dans la montée.
6ème km allez plus qu’uuuuunnnn et la côte sera finie ! Je sais que je ne devrais pas regarder tout au bout mais pourtant je ne peux pas m’en empêcher et je vois les coureurs loin loin loin dans le virage…

Le panneau 7 est en vue, ce qui signifie que j’ai droit à la super descente. Youhou c’est parti ! J’allonge ma foulée et double au také de monde !

Entre le 8ème et le 9ème, il y a Monsieur le pirate, toujours là fidèle au poste, musique métal à wek ! C’est génial ! Une vraie figure de la course, d’ailleurs un petit groupe s’arrête pour poser avec lui et faire une photo souvenir.

10ème : Allez gogogo la moitié est faite !

11ème-12ème : même impression que l’année dernière en rentrant dans la ville, une foule immense nous acclame, sur les trottoirs, aux balcons aux fenêtres… C’est géant !

14ème : Oh mais j’avais zappé cette vilaine côte ! Aie aie aie c’est dur, j’ai le souffle en vrac mais je me répète en moi « si ça monte c’est que ça descend après, si ça monte… »

Une vieille dame me tend 2 quartiers d’orange, lorsque je les saisis je remarque une jeune fille complètement au bout de sa vie.
Toute courbée, blanche comme un linge… Arrivée à son niveau, je lui tape sur l’épaule et lui donne l’un des 2 quartiers. Elle me sort un « gracias » du désespoir et j’ai l’impression de lui avoir sauvé la vie ! Haha
Ma B.A faite, je serre les dents encore quelques mètres pour parvenir en haut de cette côte.

16ème : làààààà ouiiii, la voilà la vraie côte de fin de parcours qui fait mal ! Et quand tu crois que c’est fini nooooooonnn mais peut importe, l’arrivée est toute proche !

17-18-19 : Venga Charlotte !

Behobie - San Sebastien : THE semi

Le dernier kilomètre est juste incroyable ! Dur dur aussi quand même c’est le dernier, mais une foule immense est rassemblée sur les trottoirs pour nous encourager ! Sur près d’un kilomètre, des centaines de gens scandent nos noms, agitent des drapeaux, applaudissent, tapent sur les barrières en métal pour mettre encore plus d’ambiance, c’est surréaliste !

Je passe la ligne d’arrivée, éteins ma montre et reprends mon souffle : 1h43 pari tenu !

L’organisation toujours au top nous remet les médailles, des fruits et le sac du coureur.

Je reçois un petit sms de Sarah. Elle et son chéri ont adoré la course et ont même battu leur record par rapport à l’année dernière ! Je me dis qu’avec un peu de chance, on arrivera à se croiser…. Mais non… Ce n’est que partie remise, on essayera de se retrouver sur une prochaine course !

Une fois dans la voiture bien au chaud, nous débriefons de la course. Nous nous accordons à dire qu’elle est vraiment incroyable ! Si vous avez eu la chance d’y participer, je suis sûre que vous êtes d’accord avec nous ! L’ambiance y est vraiment extraordinaire, l’organisation par-faite et les bénévoles au top !

Sortez vos agendas… Rendez-vous le 11 novembre 2018 !

Cet article a 6 commentaires

  1. Sarahjones

    Tres jolie compte rendu ma belle . Tu as fait une superbe course et jespere vraiment qu’on se croisera une prochaine fois

    1. Charlotte

      Oh moi aussi ! Une petite course histoire qu’on puisse se trouver facilement haha

  2. Samue

    Joli chrono ! Tu m’as donné envie de tester cette course !

    1. Charlotte

      Bonjour Samuel ! Je te conseille vraiment de la faire, tu ne vas pas regretter ton choix !

  3. Nico

    Je confirme, on vient de faire l’édition 2018, c’est vraiment génial.
    Organisation au top, bénévoles idem, et une ambiance de dingue !!!
    La ville est super sympa et on y mange vraiment très bien.
    On est déjà dans les « starts » pour 2019

    1. Charlotte

      Rendez-vous en 2019 alors ! Au plaisir de partager quelques tapas ! Bises

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