Courir pour la bonne cause : Acte 2

Nous re voilà une petite semaine seulement après avoir ouvert le compteur des courses de l’année 2017.

« Courir ou marcher pour les restos du cœur » est une course à laquelle j’aime beaucoup participer car en plus de nous faire bouger les fesses un dimanche matin, elle permet également mais surtout de faire une bonne action.

Au lieu de payer l’inscription de manière traditionnelle, on a le choix de faire un chèque à l’ordre des restos du cœur ou de venir avec un sac rempli de denrées alimentaires non périssables.

Cette année j’ai fait un panier spécial enfants : 3 paquets de céréales pour le petit dej, des barquettes à la fraise et au chocolat, des chips, des bonbons, des cakes au chocolat….

Dimanche 12 février matin :

Comparé à la semaine dernière, il fait un temps merveilleux même si seulement 4 petits degrés sont affichés sur le cadran de la voiture.

Margot, mon chéri et moi-même allons récupérer nos dossards.

Comme ça pèle pas mal, on s’échauffe à l’intérieur après avoir fait la queue pour le fameux pipi de la peur.

Lorsqu’on sort enfin pour se rapprocher de la ligne de départ, je jette des coups d’œil à droite et à gauche mais je ne la trouve pas. Madame Frizoulette ne semble pas être dans la place.

Le suspense n’est que de courte durée car une fois le discours de l’organisateur de la course terminé, j’ai la bonne surprise de la voir sur le côté. A nous 2 ma vieille ! Cette fois tu ne m’auras pas !

Top départ.

Mon objectif est de rester le plus possible dans le rythme de Margot.

Courir pour la bonne cause : Acte 2

Le premier kilomètre passe très vite.

Au 2ème j’ai un bug de synchronisation entre le fait d’avaler ma salive et d’expirer, ce qui donne un bruit trop bizarre du genre « aaaahh » je vais crever.

Les 2 hommes de devant se retournent inquiets et Margot me lance un petit « ça va? »

Mais oui oui, ça va Haha.

Si on avait dû donner une note artistique à notre début de course je pense qu’on nous aurait attribué un 21/20 tellement nous sommes synchro dans nos gestes et ce, même dans la figure périlleuse qu’est l’enlevage de veste et le nouage autour de la taille.

Courir pour la bonne cause : Acte 2

3ème km : niveau souffle je suis un peu dans le dur mais je m’accroche.

4ème-5ème : Margot accélère et je n’arrive plus à la suivre.  Je me surprends à ne pas penser à grand chose si ce n’est : respire, respire…

A chaque fois qu’une personne se rapproche et que j’entends son souffle je me dis que c’est peut être celui de madame Frizoulette ce qui me force à ne pas lâcher et à accélérer.

500m avant la ligne d’arrivée un photographe est là, comme d’hab je donne tout ce que j’ai pour me redresser et paraitre « normale ».

Coup d’œil à la montre, si je continue ainsi je vais battre mon record perso : Allez Charlotte !

Les derniers mètres sont terribles : Mon cerveau droit me dit « Accélère ! Accélère », et le gauche répond « Tu vas vomir, Tu vas vomir… »

Mais l’arche de fin est toute proche, dans un dernier effort, je double le monsieur qui se trouve à ma droite, je passe la ligne, éteins ma montre, reprends mon souffle et….

Courir pour la bonne cause : Acte 2

… Constate que je viens de battre mon record : 27’29  …

Et par la même madame Frizoulette qui arrive 30 petites secondes après moi !

Margot et mon chéri battent aussi leur record sur 6km ! Je suis trop fière d’eux !

Coup triple pour cette matinée : records & madame Frizoulette battus + bonne action !

A très vite pour de nouvelles aventures 🙂

 

 

 

 

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