Imaginez… Dimanche, 7 heures du matin, météo pourrie annoncée pour la journée, votre réveil sonne :
- Réponse A : Put****** j’ai oublié d’enlever mon réveil de la semaine !
- Réponse B : Votre quoi ? Vous ne l’entendez même pas, vous êtes loin loin loin
- Réponse C : Vous vous levez car vous avez prévu d’aller courir un semi-marathon
Quand je vous disais que j’avais changé …
Pire ! Je suis contente qu’il pleuve pour ce semi-marathon car la chaleur et moi, on est loin d’être copines !
Short enfilé, dossard accroché, montre au poignet, chaussures lacées en route pour Oloron !
Une fois sur place, il ne pleut plus, il n’y a pas de vent, bref il fait le temps I-DÉ-AL pour courir 21 km !
Dans la ligne de départ je suis heureuse de retrouver Nina, une jeune et jolie runneuse découverte grâce à Instagram. Nous papotons un peu, elle me confie qu’elle a vu une mééééga côte… Mais pas le temps de tergiverser, le coup de feu du départ retenti !
Les 5 premiers km passent à une vitesse folle ! Je me sens hyper bien, pas essoufflée pour un sous, la jambe légère et un rythme tout à fait correct (4,45/km)
8ème km : la voilà la vilaaaaaaaiiiiiiine côte dont me parlait Nina ! Heureusement elle est assez courte. Je reprends mon souffle et retrouve un rythme de croisière.
Vous avez vu comme j’ai mûri ? Pas de « râlage » intempestif, le calme absolu en moi…
Non j’déconne… J’en ai voulu à la terre entière pour cette côte !
Je signe mon meilleur temps au 10ème km : 4’40
Allez Charlotte ça, c’était l’échauffement, la vraie course commence maintenant !
11-12-13-14 les km défilent et je me sens toujours aussi bien !
15ème, je choppe un verre d’eau, mais boire ou courir apparemment il faut choisir !
J’avale de travers, je manque de m’étouffer, je crache, je n’arrive plus à respirer bref… Gros problème de coordination !
Les 16ème et 17ème km sont durs mais je m’accroche, ça commence à tirer dans les jambes.
18-19-20 : je cours en slow motion !
J’ai l’impression de forcer mais ma montre m’indique le contraire, en plus avec le vent, je ralentis terriblement, je me fais même doubler par une toute petite mamie courbée que je n’arrive pas à rattraper ! Mais comment c’est possible ?
Dernier km : J’ai mal partout mais c’est la fin, je donne tout ce qu’il me reste et accélère ! Dans un dernier effort je double 2 messieurs dans le stade et passe la ligne d’arrivée : 1h50 !
Je file au ravitaillement boire un coup et récupérer le joli paquet qui va nous redonner des forces…
Je suis ravie de ma course j’ai eu d’excellentes sensations même si je perds énormément de temps lors des 4 derniers km ! La prochaine fois je ferais encore mieux, je sens que j’ai une jolie marge de progression !
J’ai du mal à me dire que pour un marathon je devrais courir le double mais petit à petit, comme on dit, l’oiseau fait son nid !
Mention spéciale à Nina qui finit 1ère de sa catégorie juju en 1h44 ! Un grand Bravo Miss !
Crédit photo : Marina Plano
C’est super d’arriver à tenir une telle distance Bravo ! Je ne cours pas autant mais tu m’inspires à m’accrocher, à mon niveau 🙂
Good job, keep going !