8 choses que j’aurais aimé savoir avant mon premier marathon

En 2016, j’ai couru mon premier marathon « pour voir »… Pour voir si j’en étais capable, pour voir ce que ça faisait de courir 42km mais surtout pour savoir si, moi aussi, j’allais m’effondrer en larmes une fois la ligne d’arrivée passée…
La suite vous la connaissez… je suis devenue accro aux prépas et au tourbillon d’émotions que cette distance peut procurer. Après 8 marathons, j’ai découvert qu’il y a des détails qui peuvent tout changer, et qui peuvent faire basculer d’un côté comme de l’autre cette distance reine.
Voici 8 choses que j’aurais aimé savoir avant mon premier marathon…
#1 Il est plus dur de survivre à la prépa qu'au marathon
DOUZE semaines. DOUZE semaines de prépa, de réveils beaucoup trop tôt le dimanche, de courbatures, de pluie dans ta tronche, de froid parfois, de refus de soirées, de petite voix intérieure qui crie « ohlalala j’ai pas DU TOUT envie d’y aller », de doutes, de « je ne vais pas y arriver », « pourquoi tu fais ça déjà ? » de « Oh ça va c’est pas parce que tu ne vas pas à cet entrainement que ça va tout changer » « oh t’es pas drôle en prépa »…
Mais croyez moi, si vous avez une discipline de fer, à 90% du temps le marathon ne sera qu’une « formalité » (sauf à partir du km36 haha) Vous verrez, vous serez si fier(e)s d’avoir su concilier la vraie vie, le boulot, la vie de famille, les tâches ménagères et les entrainements que le jour J, finalement, ne sera que la cerise sur le gâteau.
#2 "Tout passe"
Sachez que les sorties longues vont jouer avec vos nerfs. Un jour vous partirez avec des sensations pourries, puis 4kms plus loin comme par magie, tout ira mieux ! Peu de temps après vous allez remettre votre vie en question et la seconde suivante vous vous sentirez inarrêtable… Mais c’est pour ça qu’on s’entraine ! Pour préparer le mental aux montagnes russes du jour J !
Conseil : Accrochez-vous, et souvenez-vous que « tout passe » … Sur marathon… Comme dans la vie, finalement…





#3 Les premiers kms vous MENTENT
Alalalalala une des plus grandes leçons que j’ai apprise sur marathon sont les premiers km.
Guiboles on fire, énergie au max, allures hyper faciles à tenir (voir même plus rapides) sans effort en particulier… Le piège des premiers kilomètres peut être FATAL ! Donc on se CALME et on modère notre fougue ! Il faut partir prudemment, suivre le plan car bien souvent le marathon punit les impatients…


#4 La nutrition peut tout changer
Et quand je dis nutrition, j’englobe également l’hydratation. Askip c’est en faisant des erreurs que l’on apprend… A Amsterdam, lors de mon 1er marathon, j’ai pris mon 1er ravito au km36… (qui fait ça ?) A Tokyo, ce sont les températures largement plus élevées que lors de ma prépa et le taux d’humidité que j’ai minimisé. Résultat : déshydratation et un calvaire (à relire ici) dès que le km15… Une contre performance qui me reste encore en travers de la gorge.
Si la nutrition du jour J peut avoir un impact sur votre course, il en est de même lors de la prépa. J’ai fait le choix de me faire accompagner par une nutritionniste spécialisée dans le sport et vraiment ça été un vrai game changer pour moi ! Connaitre et comprendre ce qui fait avancer en fonction de nos spécificités, je le conseille vraiment !
Buvez ! Mangez ! Solide, liquide, sucré, salé… Testez vos préférences sur sorties longues et souvenez-vous qu’aucune voiture n’avance sans carburant…
#5 Les 6 derniers km...
36ème… Vous y êtes, si proche mais si loin en même temps. Parce qu’un marathon ce n’est pas 40 km mais bien QUARANTE DEUX kilomètres ! Admettons, on ne compte pas le dernier km qui est complètement à part.. Il en reste encore 6. Et six, vous savez exactement ce que cela représente. En fin de prépa, vous aurez cette faculté incroyable de connaitre par coeur les distances d’un point A à un point B. Six km c’est de la maison au stade, ou du boulot jusqu’au rond point…
C’est donc MAINTENANT qu’il va falloir être solide, parce que c’est maintenant que ça se joue. Chaque pas va faire mal dans les cuisses, dans les fesses, sous les pieds… Vous allez certainement vouloir ralentir, arrêter, la foule et la musique dans vos oreilles ne suffiront plus… MAIS…
Même si on ne s’entraine jamais à affronter ces 6 derniers kilomètres… Ce sont ceux qui vont vous prouver que tout est dans la tête, que vous allez le faire et que OUI vous en êtes capable !



#6 "Plus jamais" ...
Une fois la ligne d’arrivée passée… Vous direz probablement « PLUS JAMAIS » !
Mentalement, physiquement un marathon n’épargne personne, même les coureurs les plus expérimentés. Lors de mon 1er marathon, j’ai moi aussi prononcé ces mots : « ok j’ai vu » mais PLUS JAMAIS …Merci mais non merci…
Lors de ma course aux 6 majors, il n’y a pas un marathon où je n’ai pas dit : « ok j’arrête cette quête », et alors imaginez mes paroles après Tokyo…
#7 ... Et puis vous vous réinscrirez
Attendez donc quelques jours, voir semaines pour les plus coriaces…
Doucement la prépa va vous manquer… Si vous avez claqué un RP, vous aurez très vite envie de recommencer, car vous le savez, vous pouvez encore accélérer …Si vous avez échoué, croyez-moi que madame la fierté va vite pointer le bout de son nez…
Le challenge, le dépassement de soi… Croyez-moi… Généralement on ne signe pas qu’une seule fois…
#8 Bien plus que de la course à pied
Ce que j’ai appris au fil de ces années, c’est que courir un marathon ce n’est pas juste de la course à pied. Courir un marathon c’est s’engager corps et âme vers un objectif qui nous terrifie autant qu’il nous anime. C’est prendre le risque d’échouer alors qu’on s’est si bien préparés.
C’est une métaphore de la vie condensée en 42KM qui nous enseigne la douleur, la patience aussi. Elle nous apprend à rester calme en pleine tempête, à tenir bon sous l’orage et regarder à l’arrivée avec beaucoup fierté toutes les épreuves que nous venons de traverser…

Si après cet article vous avez envie de vous lever et chausser vos plus belles baskets, sachez que dans cet article, je porte :
Cette paire de running est assez polyvalente et saura vous accompagner sur des footings comme des sorties un peu plus longues. Elle possède un bon maintient et un bel amorti. Pour les sorties tranquilles et l’EF sur route je la trouve vraiment top ! Et son prix reste aussi accessible en comparaison avec d’autres paires plus techniques.
Avis perso : j’adore les couleurs qui ressortent une nouvelle fois hyper bien en photo grâce au talent de Damien ! Vous pouvez allez jeter un oeil sur toute la collection running femme adidas par ici.
On aime la veste à capuche pour ces petits détails made in adidas : Les bandes blanches sur le côté, la capuche assez grande, les trous pour mettre les pouces… Conçue pour les entrainements elle est parfaite pour les températures qui commencent à baisser en ce début d’automne. Elle trouvera aussi toute sa place en l’associant avec un petit jeans pour un look plus urbain. D’ailleurs en parlant de jeans, je vous invite a vous « perdre » dans la catégorie survêtements femmes… Il y a des pépites !!!
Crédits photos : © Damien Dohmen, 1h42 Studio. Toute reproduction interdite
Bon vu le super article et les photos qui donnent envie je suis prête pour New York … ou pas
Blague à part bravo pour cet engagement ! Et …longue vie à 1h42 qui est elle aussi dans les starting-blocks apparemment ! Bravo
Exactement ! Merci pour tes mots !
Chouette résumé de cette épreuve!
J’ai tout vécu, ou presque.
J’ai même fait des prepas sans faire les marathons, qu prétexte d’accompagner, mais en fait j’aimais trop ça ! On ressort grandi a tout point vue d’une preépa marathon…
je n’aurais pas dit mieux… On sort clairement grandi !